Selon les forces armées indiennes, 60 % des terroristes neutralisés au Jammu-et-Cachemire au cours de l’année 2024 sont de nationalité pakistanaise. Ce chiffre met en lumière l’intensité des tensions et de la confrontation persistante dans cette région sensible entre l’Inde et le Pakistan.
Le Jammu-et-Cachemire, situé dans une zone géostratégique majeure, connaît depuis plusieurs décennies des affrontements violents liés à des revendications territoriales et à une insurrection séparatiste. L’armée indienne mène régulièrement des opérations de contre-terrorisme pour neutraliser les groupes armés qui opèrent dans les zones frontalières et intérieures.
Une majorité de menaces extérieures
Les autorités militaires ont souligné que la majorité des éléments armés interceptés ou éliminés proviennent directement du Pakistan, une relation historique de rivalité et de conflit armé avec l’Inde. Ces combattants seraient pour la plupart affiliés à des groupes militants soutenus ou installés depuis le territoire pakistanais.
Cette donnée, qui représente plus de la moitié des terroristes neutralisés, confirme la permanence de ce canal d’infiltration hostile, malgré les actions de sécurisation renforcées de l’armée indienne et des forces paramilitaires sur le terrain.
Contexte et enjeux
La région du Jammu-et-Cachemire est un point chaud de la géopolitique sud-asiatique. Contrôlée en partie par l’Inde, elle reste revendiquée en totalité par le Pakistan. Les violences et infiltrations d’agents armés servent à maintenir la pression militaire et politique entre les deux pays nucléaires.
Les forces armées indiennes mettent en avant ces résultats pour justifier leurs opérations intenses et leur présence renforcée, nécessaire selon elles pour la stabilité régionale et la sécurité nationale.