La Serbie opte pour le Rafale face aux MiGs russes et J-10C chinois dans un contrat de défense de 2,7 milliards d’euros.

Dans une démarche récente, la Serbie a marqué une préférence significative pour l’acquisition d’avions de combat, en choisissant le Rafale français au détriment des MiG russes et des J-10C chinois. Cette transaction, estimée à environ 2,7 milliards d’euros, illustre un tournant décisif dans la politique de défense nationale serbe.

Le gouvernement serbe a justifié cette acquisition par la nécessité de moderniser son armée de l’air dans un contexte géopolitique complexe, en insistant sur les capacités supérieures du Rafale en termes de technologie et d’opérabilité. Les Rafale, connus pour leur polyvalence et leurs technologies avancées, devraient donc remplacer les vieillissants MiGs actuellement en service dans l’armée serbe.

Cette décision est également perçue comme un geste stratégique visant à renforcer les liens avec l’Union européenne, alors que la Serbie continue d’aspirer à une intégration future dans l’UE. L’acquisition des Rafales non seulement modernise le parc aérien serbe mais symbolise aussi un alignement accru avec les standards européens en matière de défense.

Le Ministre de la Défense serbe, lors d’une conférence de presse, a souligné que ce choix était « un investissement dans la sécurité nationale de la Serbie et une étape majeure vers une modernisation à long terme de notre armée de l’air ». Le contrat comprend également un volet de formation pour les pilotes ainsi que des aspects liés à la maintenance et à l’assistance technique.

En définitive, avec ce choix stratégique, la Serbie s’engage dans une voie qui renforce ses capacités militaires avec du matériel reconnu mondialement pour sa performance et sa fiabilité, tout en renforçant les perceptions de sa défense alignée sur des normes occidentales.