Bakou envisagerait l’acquisition du chasseur de pointe J-10CE, selon des spéculations

Bakou pourrait prochainement renforcer ses capacités aériennes en envisageant l’acquisition du chasseur chinois J-10CE, une version export modernisée et performante. Ce choix témoignerait de la volonté de l’Azerbaïdjan de diversifier ses fournisseurs d’armement et de disposer d’un avion de combat multirôle de dernière génération.

Selon plusieurs sources spécialisées, l’Azerbaïdjan serait en discussion avancée avec la Chine pour l’achat du J-10CE, une version améliorée du chasseur J-10, déjà opérationnel au sein de l’Armée populaire de libération. Ce modèle se distingue par des capacités accrues en termes de radar et d’armement, ce qui le positionne parmi les avions de combat modernes capables d’exécuter des missions air-air et air-sol.

Le J-10CE, un choix stratégique pour Bakou

Le J-10CE est reconnu pour intégrer une avionique de pointe, un radar à balayage électronique actif (AESA) ainsi que la capacité d’emporter une large gamme de munitions de précision. Pour l’Azerbaïdjan, ce chasseur représenterait un saut qualitatif dans sa flotte aérienne, notamment après les tensions persistantes dans la région du Haut-Karabagh.

La diversification des partenaires commerciaux en matière d’armement s’inscrit dans la stratégie azerbaïdjanaise visant à réduire sa dépendance vis-à-vis de fournisseurs traditionnels et à bénéficier d’une offre technologique compétitive sur le marché.

Contexte géopolitique et implications militaires

L’achat éventuel du J-10CE par Bakou illustrerait également son alignement plus affirmé vers l’Asie et, plus particulièrement, vers la Chine, acteur désormais incontournable dans l’exportation d’armement avancé. Ce rapprochement technologique pourrait modifier les équilibres stratégiques dans la région du Caucase, en particulier face à l’Arménie, largement équipée de matériels russes.

En outre, l’arrivée de tels appareils dans l’arsenal azerbaïdjanais serait également un signal fort dans la compétition militaire régionale, reflétant la modernisation rapide des forces armées de Bakou et sa volonté de posséder des moyens aériens polyvalents et technologiquement avancés.

À ce jour, aucune confirmation officielle n’a été apportée par les autorités azerbaïdjanaises ou chinoises, mais les analystes militaires surveillent de près cette possible acquisition, qui pourrait intervenir dans un avenir proche.