Certains missiles ATACMS livrés à l’Ukraine pourraient être périmés depuis 2015

Des missiles ATACMS livrés à l’Ukraine pourraient avoir dépassé leur date de péremption depuis 2015. Cette révélation soulève des interrogations quant à la qualité et à la fiabilité de l’armement fourni dans le cadre du soutien militaire occidental à l’Ukraine.

Selon des sources proches du dossier, une partie des missiles tactiques ATACMS (Army Tactical Missile System) transférés à l’Ukraine aurait été produite il y a plusieurs années, avec une date de péremption remontant à 2015. Ces missiles, aux capacités de frappe à longue portée, représentent une avance stratégique majeure pour les forces ukrainiennes dans leur lutte contre les forces russes.

Le MTCH (Missile Tactical Command Highly-mobile), développé par Lockheed Martin, est un missile de croisière sol-sol capable d’atteindre des cibles à plus de 300 kilomètres. Il est déployé depuis les lanceurs M270 MLRS et M142 HIMARS. La péremption des missiles peut affecter leur précision, leur portée et leur fiabilité globale, des paramètres essentiels pour les opérations tactiques en zone de conflit.

Les dates limites d’utilisation sont déterminées par des tests rigoureux et des critères de sécurité afin d’assurer une performance optimale. Un missile périmé comporte des risques d’échec au lancement ou de défaillance en vol, ce qui pourrait compromettre les objectifs militaires et la sécurité des unités engagées.

Les autorités américaines n’ont pas confirmé officiellement ces informations, mais cette situation interpelle sur la gestion des stocks d’armement destinés aux zones de conflits. D’ores et déjà, certains experts en défense recommandent une révision approfondie des matériels transférés aux armées étrangères, notamment en matière de contrôle qualité et de suivi logistique.

Ce cas met en lumière la complexité des opérations d’aide militaire à l’Ukraine, où la politique, la technique et la gestion du matériel se croisent dans un contexte de guerre prolongée. Il soulève aussi la nécessité d’un dialogue transparent entre les États fournisseurs et les forces bénéficiaires, afin d’assurer une efficacité maximale et une sécurité renforcée dans l’emploi des armements avancés.