L’Algérie consolide sa position de puissance militaire dominante en Afrique du Nord grâce à l’acquisition récente des missiles balistiques russes Iskander. Cette modernisation significative de son arsenal stratégique témoigne des ambitions d’Alger dans la région et de son renforcement face aux tensions géopolitiques croissantes.
Depuis plusieurs années, l’Algérie a intensifié ses efforts pour moderniser ses forces armées, en particulier son armement lourd et ses capacités de dissuasion. L’intégration des systèmes balistiques Iskander-M, réputés pour leur précision et leur mobilité, marque un tournant important dans cette stratégie.
Les missiles Iskander, dotés d’une portée d’environ 500 kilomètres, offrent à l’Algérie une capacité de frappe rapide et précise, capable de cibler des infrastructures militaires ou stratégiques à distance. Ce système complexe permet également d’échapper plus efficacement aux défenses antimissiles adverses grâce à ses trajectoires variables et à sa vitesse élevée.
Cette acquisition renforce considérablement la dimension géopolitique de l’Algérie, en lui conférant un levier de pression inédit dans une région marquée par des rivalités persistantes, notamment avec le Maroc. Elle illustre aussi la coopération militaire croissante entre Alger et Moscou, dans un contexte où la Russie cherche à étendre son influence en Afrique tout en diversifiant ses partenariats stratégiques.
La mise en service des Iskander permet à l’armée algérienne d’améliorer ses doctrines opérationnelles, notamment dans le domaine de la dissuasion stratégique et des opérations de grande envergure. Par ailleurs, cette avancée technologique met la pression sur les voisins, qui doivent désormais adapter leurs propres stratégies de défense.
En résumé, l’Algérie, en intégrant ces missiles balistiques russes de dernière génération, affirme une fois de plus son rôle incontournable dans la sécurité et la stabilité de l’Afrique du Nord. Ce développement marque une étape clé dans l’équilibre des forces militaires au Maghreb, avec des implications potentielles pour l’ensemble du pourtour méditerranéen.