Le Pakistan opte pour des missiles air-air turcs afin de remplacer les AMRAAM et AIM-9, suite à un échec dans un affrontement avec l’Inde. Cette décision marque une évolution significative dans l’équipement de l’aviation pakistanaise.
Face aux complications rencontrées lors d’un récent incident impliquant des missiles air-air américains, le Pakistan a choisi de moderniser son arsenal en intégrant des systèmes turcs. Les missiles américains AMRAAM (Advanced Medium-Range Air-to-Air Missile) et AIM-9 Sidewinder sont progressivement remplacés par des modèles turcs, reconnus pour leur efficacité et leur coût maîtrisé.
Cette décision intervient après un affrontement aérien durant lequel le Pakistan a subi un revers notable, soulevant des questions sur la performance des missiles occidentaux dans ses forces aériennes. Les autorités pakistanaises ont ainsi décidé d’explorer des alternatives auprès d’Ankara, partenaire stratégique en matière de défense.
Le choix s’est porté sur des missiles air-air turcs tels que le Bora et le Gökdoğan, qui combinent des capacités avancées en termes de portée et de précision, tout en étant compatibles avec les plateformes d’avions de chasse pakistanais, principalement les F-16 et les JF-17 Thunder.
Le remplacement progressif des AMRAAM et AIM-9 par ces nouveaux missiles devrait renforcer la dissuasion aérienne du Pakistan et améliorer la crédibilité de ses forces aériennes dans un contexte régional tendu. Cette évolution témoigne également d’une diversification croissante des fournisseurs d’armements pour Islamabad, notamment dans un contexte géopolitique complexe où les relations avec les États-Unis restent fluctuantes.
En outre, cette collaboration militaire avec la Turquie s’inscrit dans une stratégie plus large de développement industriel et technologique régionale, incluant des transferts de technologie et des coopérations en matière d’armement.