La Grèce rejette la proposition américaine de quatre navires de combat littoral
La Grèce a récemment décliné l’offre des États-Unis concernant la vente de quatre navires de combat littoral (LCS). Cette décision fait suite à une analyse approfondie des besoins stratégiques et opérationnels de la marine grecque, qui estime que ces bâtiments ne correspondent pas pleinement à ses exigences.
Les navires de combat littoral proposés, conçus pour des missions côtières incluant la lutte anti-surface, la lutte anti-sous-marine et les opérations spéciales, présentent un format innovant mais suscitent des réserves en raison de leur endurance limitée et de leur capacité dans des scénarios de haute intensité.
Selon des sources militaires, la marine hellénique privilégie désormais des plateformes plus polyvalentes et robustes, favorisant des frégates et corvettes capables d’intervenir dans l’ensemble de la Méditerranée orientale, où la Grèce fait face à des défis géopolitiques majeurs.
Cette décision intervient dans un contexte de renforcement des capacités navales de la région, où Athènes cherche à moderniser sa flotte tout en alignant ses priorités avec une stratégie de défense cohérente face aux tensions récurrentes avec la Turquie et aux enjeux sécuritaires en mer Égée et en Méditerranée orientale.
Les États-Unis, de leur côté, continuent de promouvoir leurs navires LCS auprès de plusieurs alliés, mettant en avant leur modularité et leur rapidité d’intervention dans les zones littorales, même si le modèle n’a pas fait l’unanimité dans certains marines étrangères.
Ce choix grec illustre les défis pour Washington dans la promotion de matériel militaire à l’export, qui doit s’ajuster aux exigences spécifiques des forces armées partenaires, souvent confrontées à des menaces diversifiées sur plusieurs fronts.