Le Japon prévoit d’acheter quatre avions de guerre électronique C-2 SOJ pour remplacer son unique EC-1

Le Japon envisage d’acquérir quatre avions C-2 SOJ, des plateformes spécialisées dans la guerre électronique, afin de remplacer son unique EC-1 actuellement en service.

Le Ministère de la Défense japonais prépare un projet d’achat portant sur quatre exemplaires de la version de guerre électronique du Kawasaki C-2, baptisée SOJ (Special Electronic Warfare Equipment Aircraft). Ce renouvellement vise à moderniser et renforcer les capacités de détection, de brouillage et de renseignement électronique des forces aériennes japonaises.

Actuellement, le Japon dispose d’un seul EC-1 dédié à la guerre électronique, un avion plus ancien basé sur l’architecture du NAMC YS-11. Lancé dans les années 1970, ce dernier ne répond plus entièrement aux exigences modernes des conflits électroniques, notamment face aux menaces croissantes dans la région Asie-Pacifique.

Le C-2 SOJ promet d’apporter des avancées significatives grâce à ses équipements embarqués dernier cri en matière de guerre électronique : systèmes de brouillage sophistiqués, capacités améliorées de veille et d’interruption des communications ennemies, ainsi qu’une meilleure autonomie opérationnelle. Il s’intègrera ainsi dans les efforts de modernisation globale des Forces d’autodéfense japonaises, notamment en matière de surveillance et de contrôle de l’espace aérien.

Par ailleurs, le choix du C-2 SOJ s’appuie sur la polyvalence de cet appareil qui, à l’origine, est conçu pour le transport stratégique tactique. Sa plateforme robuste permet une adaptation aisée à des missions spécialisées, optimisant ainsi le rapport coût-efficacité pour le ministère japonais.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte géopolitique marqué par la montée en puissance militaire de la Chine et la complexité accrue des menaces régionales, où la supériorité électronique est devenue un facteur clé. Renforcer la capacité de guerre électronique des forces japonaises contribuera à maintenir leur préparation face à des scénarios de conflit modernes, incluant des opérations combinées terre-air-mer et cyber.