Troisième jour russe le plus sanglant depuis le début de l’invasion, les forces de Moscou subissent d’importantes pertes matérielles sans réaliser de percées significatives sur le terrain. Malgré une intensification des combats et une concentration accrue de moyens, les troupes russes peinent à déjouer la défense ukrainienne solidement établie.
Au troisième jour des opérations militaires à grande échelle dans l’est de l’Ukraine, les bilans font état de pertes lourdes pour l’armée russe, tant en hommes qu’en blindés. Plusieurs analystes militaires considèrent ce bilan comme l’un des plus sévères depuis le déclenchement du conflit. Les vidéos et rapports diffusés montrent de nombreux véhicules blindés détruits ou abandonnés sur le champ de bataille.
Selon des sources ukrainiennes, les forces russes ont tenté des offensives répétées dans plusieurs secteurs-clés, mais les contre-attaques ukrainiennes, appuyées par de l’artillerie précise et des tirs antichars efficaces, ont rapidement rendu les avancées russes caduques.
Les pertes russes en matériel sont particulièrement marquantes. Des dizaines de chars, véhicules de transport de troupes et autres engins blindés auraient été neutralisés, notamment dans les régions de Kharkiv et Louhansk. Ces pertes pèsent lourd sur la capacité offensive des unités engagées, freinant leur projection au-delà des lignes défensives ukrainiennes.
Malgré ces revers, le Kremlin maintient un discours volontariste, promettant la continuation de l’opération jusqu’à la « libération totale » des territoires revendiqués. Toutefois, la dureté des combats et la résilience de la défense ukrainienne illustrent la complexité stratégique de ce conflit et augurent d’un conflit potentiellement durable.
Les experts soulignent que le poids des pertes russes pourrait influencer la dynamique des négociations internationales en cours, mettant en lumière les coûts humains et matériels avant tout gain territorial concret.