Un pilote américain a récemment expliqué les raisons pour lesquelles il préférerait affronter un chasseur furtif chinois en pilotant un F-16 plutôt qu’un avion plus récent.
Selon cet aviateur, le F-16 demeure un atout majeur dans un conflit aérien en raison de sa manœuvrabilité exceptionnelle, de sa taille plus petite et de sa signature radar plus faible comparée à certains appareils plus imposants. Il souligne que ces caractéristiques permettent au F-16 d’adopter des tactiques d’engagement très efficaces, en maximisant sa capacité à se faufiler et à surprendre l’adversaire.
“Face à un chasseur furtif chinois, la clé est de tirer parti de la rapidité et de l’agilité”, explique-t-il. “Ce n’est pas toujours une question de technologie la plus avancée, mais bien de savoir exploiter les forces de son appareil.”
L’avion américain peut également profiter de sa large base d’opérations et de l’intégration avancée avec les systèmes de guerre électronique ainsi que le réseau de commandement et contrôle. Ces éléments offrent un avantage stratégique non négligeable pour repérer, tracker et engager les cibles de manière coordonnée.
Les chasseurs furtifs chinois, bien que conçus pour réduire leur détection radar, doivent faire face à des défis liés à la détection multispectrale et à la contre-mesure électronique, domaines dans lesquels le F-16, associé à un système de combat intégré, peut compenser ses lacunes.
En définitive, ce pilote estime que le F-16, malgré son âge, reste un adversaire redoutable grâce à sa polyvalence, à son coût opérationnel plus faible et à son adaptabilité dans des scénarios de combat modernes.