L’Égypte prépare actuellement ses avions de combat Rafale et F-16 pour des missions de frappe contre les forces houthis au Yémen. Cette montée en puissance traduit la volonté du Caire de renforcer son influence militaire dans la région et de soutenir la coalition dirigée par l’Arabie saoudite.
Selon des sources militaires régionales, l’armée de l’air égyptienne a engagé d’importants exercices de préparation, mettant en œuvre ses appareils supersoniques dans des scénarios de frappes de précision. Ces opérations visent à garantir la disponibilité opérationnelle complète et la capacité à mener des missions de longue portée dans l’espace aérien yéménite.
Les Rafale français, acquis récemment par l’Égypte, constituent un atout majeur, notamment en raison de leurs capacités avancées en matière de détection et d’armement. Parallèlement, les F-16, qui composent le gros de la flotte aérienne égyptienne, seront également mobilisés, renforçant la complémentarité entre ces deux plateformes.
Le conflit au Yémen oppose les forces gouvernementales soutenues par la coalition menée par Riyad aux rebelles houthis, qui bénéficient d’un appui iranien. L’intervention égyptienne, qui s’inscrit dans ce cadre régional complexe, traduit les enjeux géopolitiques autour du contrôle et de la stabilité du golfe d’Aden et de la péninsule arabique.
Le renforcement des capacités aériennes de l’Égypte intervient dans un contexte où la lutte contre les groupes insurgés dans la région requiert une puissance de feu précise et la maîtrise complète du ciel. Il s’agit également d’affirmer la position stratégique de l’Égypte comme acteur clé dans la sécurité du Moyen-Orient.
À noter que cet engagement ne concerne pas uniquement des frappes conventionnelles, mais également des opérations de renseignement et de surveillance, indispensables pour disposer d’une vision complète du terrain et coordonner efficacement les frappes contre des cibles mouvantes.