Une nouvelle usine destinée à la production d’avions furtifs KAAN verra prochainement le jour au Pakistan, avec un appui technologique et industriel de la Turquie. Ce partenariat sino-turc reflète l’approfondissement des coopérations militaires entre les deux pays, notamment dans le domaine des systèmes aériens avancés.
Le projet prévoit l’implantation au Pakistan d’une unité industrielle capable d’assembler et de produire localement les avions de combat furtifs KAAN. Ce programme constitue une avancée majeure pour l’industrie militaire pakistanaise, qui jusque-là dépendait largement des importations pour ses équipements aéronautiques de pointe.
Le KAAN est un avion de combat de nouvelle génération développé par la Turquie, mettant l’accent sur la furtivité et la polyvalence. Il est conçu pour fournir des capacités accrues en matière de supériorité aérienne tout en restant discret face aux radars adverses. Sa production conjointe avec le Pakistan permettra non seulement de renforcer les capacités aériennes de ce dernier, mais aussi de créer un important savoir-faire industriel local.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la Turquie d’étendre sa coopération militaire à l’échelle internationale, tout en bénéficiant de partenariats stratégiques avec des pays comme le Pakistan. Ce dernier, en retour, gagne en autonomie technologique et renforce sa position régionale grâce à cet accès à une technologie de pointe.
Par ailleurs, la mise en place de cette usine concernera plusieurs phases, du transfert de technologie à la formation des équipes pakistanaises, en passant par la co-conception d’éléments spécifiques de l’avion. Ce montage permettra également à Islamabad de contribuer directement au cycle de vie du KAAN, allant de la production à la maintenance.
Cette coopération stratégique entre la Turquie et le Pakistan s’inscrit dans un contexte géopolitique régional complexe où les alliances militaires et technologiques prennent une importance croissante. Elle témoigne d’un recentrage des priorités dans la région et pourrait influencer l’équilibre des forces aériennes dans l’Asie du Sud.
