La communauté de la défense indienne réclame une réforme des pratiques héritées de la période coloniale dans l’armée. Plusieurs voix s’élèvent pour moderniser les traditions et structures militaires jugées anachroniques, soulignant la nécessité d’une armée plus adaptée aux défis contemporains.
Au cœur des débats, la question des pratiques organisationnelles et culturelles datant de l’époque coloniale britannique en Inde. Ces traditions, profondément enracinées dans les forces armées, sont aujourd’hui critiquées pour freiner l’efficacité, l’intégration et l’optimisation des ressources.
Des officiers, analystes et experts militaires insistent sur la nécessité d’une remise à plat globale. Ils évoquent notamment la persistance d’un système de commandement rigide, des structures hiérarchiques parfois peu flexibles, ainsi que des méthodes de formation et de recrutement qui ne correspondent plus aux exigences actuelles d’une armée moderne.
Certains rappellent également que la diversité croissante des forces armées indiennes, en termes d’origine géographique et sociale, appelle à une refonte des pratiques afin d’encourager la cohésion et l’efficacité collective.
Au-delà de l’aspect fonctionnel, cette réforme vise à mettre fin à certains symboles et rituels perçus comme obsolètes voire discriminatoires, issus du passé colonial et qui peuvent alimenter des tensions internes.
Initiatives pour moderniser les doctrines opérationnelles, adapter les structures de commandement et favoriser une culture militaire plus inclusive sont de plus en plus discutées. Cette dynamique traduit l’ambition d’armer l’Inde face aux nouveaux enjeux géostratégiques, notamment dans un contexte régional marqué par des rivalités intenses.
En somme, la communauté de la défense indienne tend à transformer en profondeur son institution pour répondre aux défis stratégiques du XXIe siècle, tout en se débarrassant des vestiges coloniaux qui limitent encore sa pleine efficacité.