Selon plusieurs rapports, Israël aurait fourni à l’Ukraine des armes d’origine russe saisies au Liban. Cette information, relayée par des sources proches des milieux de la défense, souligne une coopération indirecte dans le cadre du conflit en Ukraine, où les approvisionnements en armement se révèlent cruciaux.
Selon ces rapports, l’armée israélienne aurait livré à Kiev des matériels militaires russes confisqués lors d’opérations au Liban. Ces armes auraient été initialement fournies à des groupes armés sur le territoire libanais avant d’être récupérées par les forces israéliennes.
Un canal inédit de fourniture d’armement
Cette pratique s’inscrirait dans un contexte où l’Ukraine cherche à diversifier ses sources d’armement face aux tensions et au conflit en cours. Israël, bien que traditionnellement neutre dans cette crise, aurait ainsi contribué de manière indirecte en transmettant des équipements d’origine russe, ce qui pourrait représenter une forme de soutien stratégique.
Les armes concernées comprennent notamment des systèmes de missiles, des équipements antichars et des munitions, tous provenant de stocks saisis au Liban, théâtre d’une présence prolongée des forces israéliennes aux frontières syriennes et libanaises, dans le cadre de leur surveillance des groupes armés liés à l’Iran et au Hezbollah.
Contexte géopolitique et implications stratégiques
Cette opération souligne la complexité des équilibres régionaux et internationaux dans la gestion des flux d’armement. Israël reste vigilant quant à ses engagements diplomatiques, notamment avec la Russie, présente en Syrie, tout en répondant aux impératifs de sécurité liés à la guerre en Ukraine.
La fourniture d’armes russes capturées à l’Ukraine témoigne de solutions innovantes pour renforcer les capacités ukrainiennes sans impliquer directement le transfert d’armements occidentaux ou israéliens classiques, ce qui pourrait compliquer les relations diplomatiques.
Ces révélations interviennent alors que la situation militaire en Ukraine reste tendue, et que les demandes en matériel continuent de croître, incitant plusieurs pays à explorer des modalités diverses de soutien. La neutralité affichée d’Israël pourrait ainsi s’adapter à un environnement international en rapide évolution.