Plusieurs porte-avions américains ont mené une série de frappes aériennes ciblées contre des positions du groupe État islamique (EI) en Somalie, dans le cadre des efforts intensifiés pour combattre l’extrémisme dans la région.
Ces opérations aériennes ont été réalisées depuis des navires déployés au large des côtes somaliennes, visant à neutraliser des infrastructures et des combattants liés à l’organisation terroriste. L’action s’inscrit dans une stratégie plus large des États-Unis visant à soutenir les forces locales et à affaiblir la capacité opérationnelle de l’EI dans la Corne de l’Afrique.
L’utilisation de porte-avions permet aux forces américaines de projeter une puissance aérienne significative sans dépendre des bases terrestres, offrant une flexibilité stratégique appréciable. Les frappes ont ciblé des camps d’entraînement, des dépôts d’armes et des centres de commandement, selon les déclarations officielles, avec pour objectif de réduire le rayonnement et la menace posée par l’EI dans cette région instable.
La Somalie constitue un terrain complexe où s’affrontent différents groupes rebelles et islamistes, dont Al-Shabaab, principal acteur militant dans le pays, et où la présence de l’EI, bien que moindre, représente une menace en expansion. Les opérations menées depuis la mer témoignent de l’engagement continu des forces américaines dans la lutte anti-terroriste globale, notamment en soutien aux partenaires régionaux.
Le recours aux frappes aériennes permettant une intervention rapide et précise traduit une montée en puissance de la réponse militaire contre les acteurs extrémistes en Somalie, qui reste un foyer d’instabilité majeure avec des ramifications régionales.
