La Chine creuse des bunkers souterrains proches de Pékin pour renforcer sa protection

La Chine intensifie ses travaux de construction de bunkers souterrains à proximité de Pékin, un signe manifeste de sa volonté de renforcer la protection stratégique de sa capitale face à des menaces potentielles. Ces infrastructures souterraines, conçues pour abriter à la fois des installations militaires et des civils, s’inscrivent dans le cadre d’une vaste modernisation de ses capacités de défense.

Situés en périphérie de la capitale, ces bunkers souterrains ont pour objectif d’offrir un refuge sûr en cas de conflits armés ou d’attaques aériennes. Ils jouent également un rôle clé dans la préservation des lignes de commandement et des communications stratégiques.

Selon des sources proches du dossier, les travaux avancent rapidement, avec la mise en place de réseaux complexes de tunnels et de compartiments renforcés. Ces installations sont équipées pour résister à des bombardements intensifs ainsi qu’à des attaques nucléaires ou chimiques, témoignant de la montée en puissance des capacités de protection passive dans la stratégie chinoise.

Le développement de ces bunkers s’accompagne d’autres mesures de modernisation des forces armées chinoises, notamment dans les domaines de la cyberdéfense, de la défense antimissile et du renseignement. Ce renforcement souligne la priorité accordée par Pékin à la sécurité de ses centres névralgiques face à un contexte géopolitique tendu.

Historiquement, les infrastructures souterraines ont toujours occupé une place importante dans la défense chinoise, particulièrement depuis les périodes de guerre froide où la menace nucléaire imposait la construction d’abris sécurisés. Cette nouvelle vague de construction reflète une actualisation de cette approche, intégrant les avancées technologiques contemporaines pour protéger tant les autorités civiles que militaires.

La proximité géographique de ces bunkers avec le centre politique chinois illustre la volonté de Pékin de garantir la continuité de l’État et de ses fonctions essentielles en toute circonstance, renforçant ainsi la résilience du dispositif national de défense.