La Belgique, en retard dans l’OTAN, s’engage à renforcer sa défense avec plus de F-35 et une troisième frégate.

La Belgique, qui accuse un certain retard au sein de l’OTAN en matière de dépenses militaires et de capacités, a annoncé un engagement accru dans le renforcement de sa défense. Les autorités belges ont dévoilé un plan visant à augmenter significativement le nombre de chasseurs F-35 et à acquérir une troisième frégate pour la Marine.

Face à un contexte géopolitique de plus en plus incertain, marqué par la guerre en Ukraine et la montée des tensions en Europe, la Belgique a reconnu la nécessité de moderniser et d’étoffer ses forces armées. Ce mouvement s’inscrit dans une dynamique plus large au sein de l’Alliance, qui pousse ses membres à consacrer au moins 2 % de leur PIB aux dépenses de défense.

Concrètement, la Belgique compte accroître sa flotte de F-35, principaux chasseurs de cinquième génération utilisés par plusieurs alliés. Ce choix s’appuie sur la supériorité technologique et la polyvalence de l’appareil en matière de supériorité aérienne, de frappes de précision et de missions de renseignement. L’objectif est de renforcer la composante aérienne belge, actuellement constituée d’une vingtaine d’avions F-16.

Par ailleurs, la Marine belge investira dans une troisième frégate, en complément des deux déjà commandées dans le cadre du projet Belgian M-class Frigates (BMS). Ces navires doivent remplacer les anciennes frégates de classe Karel Doorman et offrir des capacités accrues en termes de défense anti-sous-marine, de lutte anti-aérienne et d’opérations multinationale.

Ce plan de modernisation est le reflet d’une prise de conscience politique et stratégique : la Belgique se positionne désormais comme un acteur plus engagé dans la défense collective européenne et transatlantique, tout en adaptant ses forces aux défis futurs.