En pleine matinée, l’Ukraine a signalé une attaque de drones russes visant la zone de la centrale nucléaire de Tchernobyl, soulevant de vives inquiétudes quant à la sécurité nucléaire et à la stabilité régionale.
À l’aube, les autorités ukrainiennes ont rapporté que des frappes de drones russes ont touché la zone d’exclusion autour de la centrale nucléaire de Tchernobyl, située au nord du pays. Cette attaque sur un site déjà célèbre pour la catastrophe de 1986 alarme quant aux risques potentiels pour l’environnement et la population locale.
Selon le service de sécurité ukrainien (SBU), plusieurs drones hostiles ont été engagés dans cette opération. « Ces frappes représentent une menace grave pour la sécurité nucléaire de la région ainsi que pour la sécurité civile », a indiqué un porte-parole officiel. Les systèmes de défense ukrainiens ont été mobilisés pour intercepter les engins, tandis que les services de secours restaient en alerte maximale.
La prise de contrôle et les bombardements dans la zone de Tchernobyl font partie d’une stratégie militaire plus large, visant à perturber les infrastructures ukrainiennes proches de la frontière biélorusse.
Contexte géopolitique et risques
La centrale de Tchernobyl, depuis l’explosion de 1986, reste un symbole fort des dangers nucléaires. Bien que les réacteurs soient fermés, le site nécessite une surveillance constante. Toute attaque augmente le risque de fuite radioactive ou de défaillance des systèmes de confinement, ce qui pourrait avoir des conséquences environnementales à long terme.
Cette nouvelle escalade intervient dans un contexte de tensions marquées entre la Russie et l’Ukraine, avec un conflit armé qui touche plusieurs régions depuis 2014. La dimension stratégique du contrôle des infrastructures sensibles, notamment dans le domaine de l’énergie, est un enjeu clé.
Les organisations internationales et les acteurs diplomatiques appellent à la retenue afin d’éviter une catastrophe nucléaire. Par ailleurs, la communauté internationale surveille de près la situation, consciente que toute dégradation autour de Tchernobyl pourrait entraîner une crise environnementale aux répercussions transfrontalières majeures.