Un analyste pakistanais qualifie le F-35 d’« éléphant blanc » pour l’Inde, citant coûts et disponibilité

Un analyste pakistanais qualifie le F-35 d’« éléphant blanc » pour l’Inde, mettant en avant les coûts élevés et la faible disponibilité

Un expert en défense pakistanais a critiqué le programme d’acquisition des chasseurs F-35 par l’Inde, le qualifiant d’« éléphant blanc » à cause des dépenses exorbitantes et de la disponibilité limitée des appareils. Selon lui, ce choix stratégique pourrait s’avérer contre-productif pour New Delhi.

Dans ses propos, l’analyste a souligné que le F-35 représente un défi de taille en termes de coûts opérationnels ainsi que de maintenance, ce qui rend difficile son déploiement efficace en cas de conflit. Il a rappelé que le programme Joint Strike Fighter, malgré ses avancées technologiques, est largement critiqué pour les délais et les surcoûts répétés.

Il a également évoqué les questions liées à la disponibilité des appareils, souvent impactée par des temps d’immobilisation longs pour des opérations de maintenance complexes. Cette situation limite, selon lui, la capacité de l’Inde à maintenir une force aérienne pleinement opérationnelle sur le long terme.

« En dépit des capacités furtives et des systèmes embarqués avancés, le F-35 pourrait s’avérer un investissement inadéquat pour l’Inde face à ses besoins réels », a-t-il estimé.

Ce point de vue intervient dans un contexte où New Delhi cherche à moderniser ses forces armées tout en jonglant avec des contraintes budgétaires et des priorités stratégiques multiples. Le choix d’acquérir des équipements coûteux et technologiquement sophistiqués suscite des débats quant à leur pertinence opérationnelle et économique.