Les stocks russes de munitions de 120 mm se seraient réduits de moitié, selon les services ukrainiens. Ce déficit pèse sur la capacité des forces terrestres russes à maintenir leur puissance de feu sur le terrain, alors que les combats se poursuivent à l’est de l’Ukraine.
Selon plusieurs estimations du renseignement militaire de Kyiv, les réserves d’obus de 120 mm, calibre employé principalement par l’artillerie des forces russes — notamment les chars T-72, T-80, T-90 et les mortiers — ont diminué d’environ 50 % depuis le début du conflit.
Ces munitions jouent un rôle crucial dans les opérations offensives et défensives. Leur diminution pourrait contraindre l’armée russe à limiter ses tirs d’artillerie, réduisant ainsi son impact sur le champ de bataille et affaiblissant sa capacité à soutenir ses troupes engagées.
Une source ukrainienne a déclaré : « La baisse significative des munitions de 120 mm limite désormais la capacité opérationnelle russe, notamment dans les secteurs où l’artillerie lourde reste déterminante. »
La pression sur les stocks russes résulte à la fois des pertes sur le terrain et des difficultés logistiques rencontrées par Moscou pour réapprovisionner ses avant-postes. Les sanctions internationales et les ruptures dans les chaînes d’approvisionnement affectent l’industrie militaire russe, freinant la production et la livraison des munitions essentielles.
Contexte stratégique : Le calibre 120 mm est employé depuis des décennies par les forces russes et constitue le standard pour l’artillerie moyenne en service. La consommation élevée de ces munitions dans des affrontements prolongés, combinée aux contraintes industrielles, accroît la vulnérabilité logistique de la Russie.
Ce constat renforce l’importance des livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine, qui incluent des systèmes d’artillerie modernes et des munitions, améliorant la capacité Kiev à mener des opérations coordonnées.