Un pilote pakistanais de F-16 affirme que davantage d’avions indiens auraient pu être abattus en 2019
Lors d’une interview récente, un pilote pakistanais de F-16 impliqué dans les affrontements aériens de février 2019 a déclaré que le nombre d’avions indiens détruits aurait pu être plus important. Cet épisode, survenu après une attaque terroriste dans la région du Cachemire, a vu le Pakistan et l’Inde s’affronter dans le ciel à une altitude élevée.
Selon cet officier, dont l’identité n’a pas été révélée, plusieurs facteurs ont limité l’issue des engagements aériens. Il a expliqué que, si les conditions avaient été réunies, son escadrille aurait pu neutraliser un plus grand nombre d’appareils adverses grâce aux capacités des F-16, réputés pour leur maniabilité et leur armement avancé.
Les combats aériens de 2019 ont marqué un tournant dans les relations entre les deux puissances nucléaires, avec des opérations de bombardement menées de part et d’autre et un déploiement massif des forces. Ce pilote a souligné que la supériorité technologique combinée à une stratégie cohérente aurait permis de mieux exploiter les avantages tactiques.
Alors que les forces indiennes ont revendiqué la destruction de plusieurs avions pakistanais, la partie pakistanaise avait réfuté ces affirmations et souligné ses propres succès. Les déclarations de ce pilote viennent alimenter le débat sur le déroulement exact des combats et les performances des aéronefs impliqués.
Les F-16 pakistanais, acquis auprès des États-Unis dans les années 1980-1990, sont encore aujourd’hui un élément clé de la défense aérienne du pays. Leur intégration dans des opérations de haute intensité, notamment dans un contexte aussi sensible que le Cachemire, met en lumière les enjeux stratégiques et la complexité des confrontations aériennes modernes.