Le Mirage 2000-5F ne peut pas rivaliser en combat rapproché avec le Su-30 ou Su-35

Le Mirage 2000-5F, l’avion de chasse emblématique de l’armée de l’air française, montre aujourd’hui ses limites face aux appareils modernes russes tels que le Su-30 ou le Su-35 dans les scénarios de combat rapproché. Malgré ses atouts en termes d’électronique et de polyvalence, il ne peut rivaliser technologiquement et manœuvrabilité face à ces chasseurs de dernière génération.

Le Mirage 2000-5F reste une plateforme efficace grâce à ses systèmes d’armes précisés et sa capacité à intercepter rapidement des cibles ennemies. Il intègre notamment le radar RDI amélioré, des missiles air-air performants comme le MICA et une avionique modernisée. Cependant, ses performances en combat rapproché, où la supériorité en manœuvrabilité et en puissance de feu est cruciale, sont largement dépassées par celles des Su-30 et Su-35.

Ces appareils russes bénéficient d’une technologie d’avionique très avancée, combinée à une remarquable agilité offerte par des systèmes de poussée vectorielle de leurs moteurs, leur permettant d’exécuter des manœuvres aérocombat complexes. De plus, ils disposent d’une autonomie et d’une capacité d’emport supérieures, un avantage significatif dans un affrontement prolongé.

Le Su-30, biplace, est conçu pour la supériorité aérienne avec une forte polyvalence, tandis que le Su-35, monoplace, représente l’évolution la plus moderne avec des capacités de combat furtif et des systèmes électroniques embarqués novateurs. Ces avions russes sont ainsi nettement plus adaptés aux engagements en dogfight, ce qui constitue un handicap sérieux pour le Mirage 2000-5F dans un contexte de combat rapproché.

Face à cette réalité, la stratégie française mise davantage sur une combinaison de technologies furtives, de guerre électronique et de capacités de frappe à longue distance pour maximiser l’efficacité de ses forces aériennes. La modernisation progressive vers le Rafale illustre cette approche, avec un avion capable de maîtriser aussi bien les engagements à distance que la confrontation aérienne rapprochée.

En conclusion, bien que le Mirage 2000-5F demeure une plateforme robuste et adaptée à plusieurs missions, il ne peut concurrencer les performances remarquables offertes par les Su-30 et Su-35 dans le combat rapproché. Cette différence souligne l’importance pour les forces françaises d’investir continuellement dans des technologies de pointe pour maintenir leur supériorité aérienne dans un environnement stratégique en constante évolution.