Un avion de chasse russe Su-35 a été aperçu en Algérie, sans qu’aucune annonce officielle n’accompagne son arrivée. Cette présence discrète suscite des interrogations quant à la nature exacte de cet appareil sur le territoire algérien et aux perspectives de coopération militaire entre Alger et Moscou.
Un chasseur multirôle Sukhoï Su-35, dernier fleuron des forces aériennes russes en matière d’avion de combat, a été repéré récemment en Algérie. L’appareil est arrivé sans communication officielle des autorités algériennes ou russes, ce qui alimente les spéculations sur les modalités de sa venue et son rôle.
Le Su-35, équipé d’une avionique moderne et d’une grande capacité de manœuvrabilité, est destiné à renforcer les capacités aériennes de ses utilisateurs en termes d’interception, d’attaque au sol et de supériorité aérienne. Pour l’Algérie, qui cherche à moderniser et diversifier son parc d’appareils, disposer d’un Su-35 pourrait représenter un saut qualitatif important.
Cette intervention survient dans un contexte régional marqué par des tensions dans le Sahel et une course aux armements au sein des forces aériennes africaines. L’Algérie, traditionnellement équipée de matériels russes, pourrait ainsi étendre son domaine opérationnel avec la deuxième génération avancée de chasseurs russes après le Su-27.
Les analystes militaires soulignent que cette arrivée pourrait faire partie d’un contrat de vente plus large passé entre Alger et Moscou, déjà évoqué dans divers forums internationaux, mais pas encore officialisé. Le flou qui entoure cette opération permet à l’Algérie de ménager sa communication stratégique.
En résumé, l’apparition furtive du Su-35 en Algérie témoigne d’une volonté affichée de renforcer la défense aérienne, tout en maintenant un certain secret autour des partenariats militaires bilatéraux. Le pays continue d’investir dans la modernisation de ses forces armées face à un environnement géopolitique instable.