La Grèce envisage l’acquisition de deux frégates de classe Bergamini auprès de l’Italie, renforçant ainsi sa flotte navale dans un contexte régional marqué par des tensions en mer Méditerranée.
Face aux enjeux géopolitiques croissants en Méditerranée orientale, Athènes cherche à moderniser et à accroître ses capacités maritimes. Les frégates de classe Bergamini, également connues sous le nom de FREMM (Frégate Européenne Multi-Mission), représentent une solution avancée avec des capacités polyvalentes, adaptées à la lutte anti-surface, anti-sous-marine et antiaérienne.
Ces unités, construites par Fincantieri, sont équipées de systèmes de combat modernes, comprenant notamment des radars multifonctions, des missiles surface-air et des torpilles, ainsi que la possibilité d’intégrer des équipements de guerre électronique. La Grèce, déjà opératrice de frégates modernes, pourrait ainsi bénéficier d’un saut qualitatif important.
L’achat de ces frégates s’inscrit dans une stratégie globale de renforcement de la marine hellénique, visant à maintenir la supériorité navale dans une zone critique où les intérêts énergétiques et territoriaux sont vivement disputés. Ce projet s’ajoute à plusieurs programmes de réarmement et de coopération avec des partenaires européens et américains.
Le choix des frégates italiennes témoigne aussi d’un rapprochement militaire et industriel entre la Grèce et l’Italie, deux membres de l’OTAN partageant des intérêts communs en Méditerranée. Ces échanges pourraient renforcer la coopération bilatérale en matière de sécurité maritime et de défense.