La Force aérienne indienne (IAF) est à la recherche d’un simulateur partiel pour son avion de combat Mirage 2000, dans le but de renforcer la formation de ses pilotes. Ce dispositif vise à offrir une solution d’entraînement plus flexible et économique, tout en conservant une haute qualité pédagogique.
Le Mirage 2000, un chasseur polyvalent utilisé depuis plusieurs décennies par l’IAF, nécessite un entraînement rigoureux pour maintenir l’efficacité des équipages. Face aux coûts élevés et à la disponibilité limitée des simulateurs complets, l’Indian Air Force souhaite acquérir un simulateur partiel capable de reproduire certaines phases critiques des missions aériennes.
Un simulateur partiel, qu’est-ce que c’est ?
Ce type de simulateur ne reproduit pas l’ensemble des systèmes et de l’avionique du Mirage 2000, comme le ferait une cabine intégrale ou un simulateur haute fidélité. Il se concentre plutôt sur des paramètres spécifiques, comme les scénarios d’engagement au combat, la gestion des systèmes d’armes ou la conduite en conditions hostiles. Cela permet de simuler efficacement des situations réelles sans nécessiter la mobilisation importante d’infrastructures ou de ressources.
Selon les besoins exprimés, le futur simulateur devra notamment permettre l’entraînement des pilotes aux procédures d’urgence, aux tactiques de combat aérien et à l’utilisation des systèmes d’armes embarqués. La modularité et la rapidité de mise en œuvre sont également des critères clés.
Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de moderniser les capacités d’entraînement de l’Indian Air Force, en tirant parti des technologies numériques et de la simulation avancée. Elle contribue aussi à optimiser le cycle de formation, en réduisant le temps passé en vol réel, tout en augmentant la sécurité des pilotes.
Le Mirage 2000, déployé depuis les années 1980 dans la flotte indienne, demeure un pilier stratégique malgré l’introduction de chasseurs plus récents. Maintenir un haut niveau de performance des pilotes reste donc primordial dans un contexte régional marqué par des tensions et la nécessité de disposer d’une force aérienne opérationnelle et réactive.