L’Iran déploie des systèmes de guerre électronique dans le Golfe Persique et le détroit d’Ormuz

Face à la montée des tensions régionales, l’Iran a renforcé ses capacités de guerre électronique en déployant plusieurs systèmes dans la zone sensible du Golfe Persique et du détroit d’Ormuz. Cette initiative vise à augmenter son contrôle et sa capacité d’action dans cette route maritime stratégique.

Selon des sources militaires régionales, les forces iraniennes ont récemment positionné des équipements sophistiqués destinés à intercepter, brouiller ou perturber les communications électroniques et les systèmes de navigation des forces étrangères opérant dans cette zone cruciale.

Le Golfe Persique et le détroit d’Ormuz représentent des points névralgiques du commerce mondial, notamment pour le transport des hydrocarbures. Tout incident dans ces eaux aurait des répercussions immédiates sur le marché énergétique mondial. L’Iran, conscient de son influence géopolitique, déploie ces moyens de guerre électronique pour renforcer son contrôle et se prémunir contre d’éventuelles interventions extérieures.

Ces systèmes impliquent des dispositifs capables de brouiller les fréquences radar, les communications satellitaires et les transmissions radio des navires ainsi que des avions militaires. Ils participent également à la surveillance électronique, offrant ainsi à Téhéran une meilleure connaissance de la situation tactique régionale en temps réel.

Le déploiement de ces matériels s’inscrit dans une stratégie plus large combinant forces navales, moyens de défense côtière, et capacités asymétriques. Ce contexte accroît les enjeux de sécurité et oblige les états riverains, ainsi que les puissances occidentales, à renforcer leur vigilance et leurs posture militaire dans la région.

Par ailleurs, ce développement reflète l’importance croissante de la guerre électronique dans les conflits modernes, où la maîtrise des espaces électromagnétiques devient un facteur clé pour dominer les champs de bataille et protéger les intérêts nationaux.