La Russie admet utiliser du sable et du ciment pour renforcer ses blindages
Face aux besoins croissants en blindés performants, la Russie a confirmé recourir à des matériaux non conventionnels comme le sable et le ciment pour combler des vides dans les blindages de certains véhicules militaires. Cette pratique, bien qu’improvisée, vise à maintenir un niveau minimal de protection en attendant des solutions plus adaptées.
Selon des sources officielles russes, certaines versions de blindés, notamment des chars et véhicules de combat d’infanterie, présentent des lacunes structurelles ou des dommages nécessitant des réparations rapides sur le terrain. Plutôt que de remplacer entièrement ces pièces, les équipes techniques remplissent les interstices avec des compositions à base de sable et de ciment, matériaux abordables et facilement disponibles.
Cette technique permet de renforcer temporairement la résistance balistique de la surface exposée, tout en évitant de longs délais d’immobilisation des engins. Officiellement, il s’agit d’une mesure d’appoint pour préserver la capacité opérationnelle dans un contexte marqué par une forte pression sur la production et la logistique.
Des experts militaires soulignent que cette approche illustre à la fois les défis industriels auxquels la Russie est confrontée, mais aussi sa volonté d’adapter ses forces au plus près des besoins du front en tirant parti de ressources peu conventionnelles. Elle traduit aussi les contraintes d’usure prolongée du matériel lors d’engagements militaires intensifs.
En somme, cette stratégie, si elle n’est pas optimale, offre une solution temporaire pour combler des défaillances structurelles importantes dans les blindages, tout en maintenant une certaine capacité de combat. Le recours à des matériaux comme le sable et le ciment dans cette configuration reste cependant un signal révélateur des tensions sur les capacités de production et de réparation dans l’industrie russe de la défense.