La cyberrésilience est devenue une composante essentielle de la stratégie de défense du Royaume-Uni, a souligné le ministre chargé de la sécurité. Face à la montée des cybermenaces, assurer la protection des infrastructures critiques et des capacités militaires est primordial pour maintenir la souveraineté nationale.
Selon le ministre, les adversaires potentiels exploitent de plus en plus le cyberespace pour déstabiliser, collecter des renseignements ou perturber les opérations. Il a rappelé que la cyberrésilience ne consiste pas seulement à prévenir les attaques, mais aussi à garantir la continuité des missions en cas d’incident.
Dans ce contexte, le gouvernement britannique a renforcé ses investissements dans les technologies de cybersécurité et multiplié les exercices conjoints entre les différentes branches des forces armées et les agences de renseignement. Ces efforts visent à développer une capacité d’adaptation rapide face aux menaces évolutives.
Les autorités insistent également sur la nécessité de former et de recruter des spécialistes en cybersécurité, indispensables pour répondre aux défis actuels et futurs. La collaboration internationale, notamment avec les alliés de l’OTAN, occupe une place importante dans cette démarche afin d’assurer une approche coordonnée face aux cyberattaques.
Enfin, le ministre a confirmé que la cyberdéfense s’intègre désormais pleinement au sein de la doctrine militaire, soulignant que la maîtrise du cyberespace est devenue un vecteur stratégique aussi déterminant que les forces terrestres, aériennes ou navales.
