La Belgique souhaite que ses futurs chasseurs F-35A soient assemblés en Italie.

La Belgique appelle à l’assemblage de ses futurs F-35A en Italie

La Belgique a exprimé son souhait que ses prochains chasseurs furtifs F-35A soient assemblés en Italie, dans le cadre des négociations portant sur l’acquisition de ces appareils. Cette demande s’inscrit dans une stratégie de renforcement des liens industriels et militaires au sein de l’Union européenne, tout en s’appuyant sur l’expérience italienne dans la production de cet avion de cinquième génération.

Le choix de la Belgique d’exiger que ses F-35A soient assemblés dans l’usine italienne de Cameri n’est pas anodin. Cette installation, gérée par Leonardo et Lockheed Martin, est en effet un site majeur pour l’assemblage final des F-35 destinés à plusieurs pays européens, dont l’Italie, les Pays-Bas et la Norvège. Le site de Cameri permet ainsi une industrialisation européenne du programme F-35, renforçant la souveraineté technologique et la création d’emplois dans la région.

Contexte et enjeux industriels

En se tournant vers l’Italie pour l’assemblage, la Belgique vise à sécuriser des retombées industrielles substantielles, notamment pour son tissu de PME et sous-traitants dans le secteur de la défense. Via ce processus, elle espère également garantir un transfert de compétences et un accès privilégié aux technologies de pointe.

Ce positionnement belge intervient alors que le gouvernement finalise ses choix pour le remplacement de sa flotte de F-16 vieillissants. L’acquisition du F-35A s’inscrit dans la modernisation de l’armée de l’air belge et s’aligne avec les standards des forces aériennes européennes membres de l’OTAN.

Enfin, l’intégration dans la chaîne d’assemblage italienne témoigne d’une volonté politique européenne forte en matière de coopération industrielle en défense. Elle favorise une plus grande coordination entre alliés et optimise les ressources destinées à la mise en œuvre des programmes d’armement majeurs.