« Le Pakistan prisonnier de ses mauvaises habitudes » : Jaishankar sur l’impact du 26/11 sur les relations bilatérales

Le ministre indien des Affaires étrangères, S. Jaishankar, a récemment souligné que le Pakistan reste enfermée dans ses mauvaises habitudes, freinant ainsi toute amélioration durable des relations bilatérales entre les deux pays. Cette déclaration intervient à l’occasion du 14e anniversaire des attaques terroristes du 26 novembre 2008 à Mumbai, un épisode tragique qui continue d’impacter profondément les liens indo-pakistanais.

Lors d’une allocution, Jaishankar a rappelé que les violences du 26/11 avaient causé la mort de plus de 170 personnes, mettant en lumière les menaces que représentent les groupes terroristes opérant depuis le territoire pakistanais. Il a insisté sur le fait que ce sombre événement reste un point de référence dans la diplomatie indienne, et que New Delhi attend toujours des preuves concrètes de la part de Islamabad quant à sa volonté réelle de combattre le terrorisme.

Le chef de la diplomatie indienne a souligné que malgré les différentes tentatives de dialogue, la récurrence des actes hostiles enlève toute crédibilité aux efforts de paix. Selon lui, le Pakistan doit impérativement rompre avec ses pratiques anciennes, qui consistent notamment à tolérer ou soutenir indirectement des réseaux terroristes. Cette position compromet non seulement la sécurité régionale mais aussi la stabilité géopolitique en Asie du Sud.

En outre, Jaishankar a insisté sur le fait que la communauté internationale joue un rôle crucial en encourageant une posture plus responsable de la part du Pakistan. Il a appelé à une coopération renforcée autour de la lutte contre le terrorisme, domaine dans lequel l’Inde affirme agir avec rigueur pour protéger ses citoyens et son intégrité territoriale.

Le 26 novembre reste ainsi un symbole fort des défis qui persistent dans la relation entre New Delhi et Islamabad. Les déclarations de Jaishankar rappellent que, plus de dix ans après ces attaques, la résolution du conflit ne pourra passer que par un changement profond des politiques adoptées par le Pakistan, en faveur d’une paix durable et d’une réelle confiance mutuelle.