Des avions de combat chinois ont récemment participé à un exercice conjoint avec l’armée de l’air égyptienne, marquant un pas significatif dans la coopération militaire sino-égyptienne au cœur du Moyen-Orient. Cet entraînement commun illustre l’élargissement de l’influence de la Chine dans une région traditionnellement dominée par les États-Unis et leurs alliés.
Au cours de manœuvres tenues dans l’espace aérien égyptien, des avions de chasse chinois, dont des J-11 et J-16, ont évolué aux côtés de pilotes égyptiens à bord de leurs F-16. Les opérations ont porté sur diverses tactiques de combat aérien, incluant des simulations d’engagements en supériorité aérienne et des interceptions coordonnées.
Selon des sources officielles, ces exercices visent à renforcer l’interopérabilité, à partager des savoir-faire tactiques et à approfondir les relations stratégiques entre les deux nations. « Cette coopération témoigne de la volonté de la Chine d’étendre son rôle en matière de sécurité régionale », a déclaré un expert en affaires militaires.
Au-delà de l’aspect purement militaire, ce partenariat s’inscrit dans un cadre plus large de relations bilatérales qui incluent la vente d’équipements militaires, l’investissement dans des infrastructures stratégiques comme le port de Djeddah, et la collaboration dans des projets de défense technologique.
Cette collaboration survient dans un contexte géopolitique où l’Égypte cherche à diversifier ses alliances militaires, traditionnellement axées sur l’Occident, notamment pour moderniser ses forces armées et équilibrer les rapports de force dans la région.
Pour Pékin, cet engagement au Moyen-Orient s’ajoute à sa stratégie globale de renforcer sa présence militaire et diplomatique, complétant ainsi ses ambitions économiques liées à la Route de la Soie.
