Une entreprise chinoise de satellites soutient les attaques houthies contre des navires de guerre américains

Une société chinoise spécialisée dans les satellites aurait apporté un soutien aux attaques menées par les Houthis contre des navires de guerre américains dans la région du golfe d’Aden. Cette implication souligne les tensions croissantes dans cette zone stratégique et soulève des questions sur le rôle accru de la Chine dans les conflits du Moyen-Orient.

Selon des sources proches du renseignement occidental, une entreprise chinoise développant des technologies satellitaires a fourni aux rebelles houthis des capacités de surveillance et de renseignement qui ont facilité leurs opérations contre les forces navales américaines. Ces technologies permettent notamment de suivre les déplacements des navires en temps réel, augmentant ainsi l’efficacité des attaques par missiles ou engins explosifs.

Les Houthis, mouvement rebelle yéménite soutenu par l’Iran, ont intensifié ces dernières années leurs actions contre les intérêts occidentaux et alliés dans la région. Le recours à des systèmes satellitaires sophistiqués marque une nouvelle étape dans l’évolution de leurs moyens militaires, auparavant limités à des équipements plus rudimentaires.

La zone du golfe d’Aden, passage stratégique reliant la mer Rouge à l’océan Indien, est un point névralgique pour le commerce maritime mondial et la présence militaire, ce qui explique l’intérêt des grandes puissances pour le contrôle ou l’influence sur ce secteur.

Pour Washington, ces informations soulignent une menace grandissante, non seulement sur le plan militaire classique, mais aussi dans le domaine du renseignement et de la guerre électronique. En déployant des moyens satellitaires à usage militaire, la Chine étend son influence dans un théâtre où elle entretient déjà des liens économiques et diplomatiques forts.

Les experts analysent ce soutien technologique comme une stratégie indirecte de Pékin pour déstabiliser les actions occidentales au Proche-Orient sans engager directement ses forces, tout en renforçant ses capacités dans le domaine spatial à des fins militaires.

L’incident met aussi en lumière la complexité des conflits hybrides modernes, où la technologie spatiale se mêle à des groupes non étatiques, modifiant les équilibres de puissance et les modes opératoires traditionnels des conflits armés.

Enfin, cette situation alerte sur les risques d’escalade régionale et internationale, avec de potentiels impacts sur la sécurité maritime, la liberté de navigation et la stabilité géopolitique dans une des régions les plus sensibles du globe.