Les avions de combat chinois J-10C participent pour la première fois à des exercices conjoints avec l’armée de l’air égyptienne. Cette coopération marque une étape importante dans le renforcement des liens militaires entre Pékin et Le Caire, illustrant l’expansion des échanges stratégiques entre les deux pays.
Lors de ces manœuvres aériennes, les J-10C ont été engagés dans une série d’entraînements tactiques et de simulations de combat en coopération avec les forces aériennes égyptiennes. Ces exercices visent à améliorer l’interopérabilité, la coordination stratégique et la capacité de réaction rapide face à diverses menaces. La présence des J-10C témoigne de la montée en puissance technologique des forces aériennes chinoises et de leur volonté de développer leur rayonnement militaire à l’échelle internationale.
Le Chengdu J-10C est un avion de chasse multirôle de quatrième génération, doté d’un radar à balayage électronique actif (AESA), capable de mener des missions air-air et air-sol avec une grande précision. Son intégration aux exercices conjoints avec l’Armée de l’air égyptienne marque une première pour ce modèle, jusqu’ici principalement utilisé par la Chine et exporté vers quelques pays partenaires.
Ce partenariat militaire s’inscrit dans un contexte géopolitique où la Chine cherche à étendre son influence en Afrique et au Moyen-Orient. Pour l’Égypte, qui modernise progressivement son arsenal militaire, l’accès à un matériel chinois avancé offre une alternative aux équipements occidentaux traditionnels, tout en diversifiant ses alliances stratégiques.
L’armée de l’air égyptienne déploie un mélange d’avions occidentaux et russes, et l’arrivée du J-10C enrichit donc son éventail de capacités tactiques. Les exercices conjoints permettront aux pilotes égyptiens de se familiariser avec ces nouveaux appareils, tout en échangeant les meilleures pratiques avec leurs homologues chinois.
Ces manœuvres internationales ponctuent une dynamique croissante de coopération sino-égyptienne dans le domaine de la défense, incluant également des échanges d’expertise, des formations et des transferts technologiques. Elles traduisent une volonté commune de renforcer la sécurité régionale à travers un dialogue stratégique renforcé.
