Le maréchal de l’air Kapoor de l’IAF confirme la destruction d’un F-16 après Balakot

Le maréchal de l’air Anil Kapoor, chef d’état-major de l’Indian Air Force (IAF), a confirmé la destruction d’un F-16 pakistanais lors des opérations aériennes menées après les frappes indiennes à Balakot en février 2019.

Lors d’une récente intervention, le maréchal de l’air Kapoor a déclaré que les forces aériennes indiennes avaient abattu un F-16 au-dessus de la région contestée du Cachemire, en riposte à l’attaque terroriste contre un convoi militaire à Pulwama. Cette confirmation vient appuyer les affirmations de l’Inde, qui a longtemps soutenu que ses pilotes avaient réussi à engager et neutraliser des avions pakistanais lors de ces affrontements.

L’incident s’est produit dans le contexte d’une escalade militaire majeure entre l’Inde et le Pakistan, déclenchée par la frappe indienne sur la base terroriste à Balakot le 26 février 2019, suivie d’interceptions aériennes dans le ciel du Cachemire. Selon les déclarations officielles, le F-16 abattu avait pénétré l’espace aérien indien, ce qui avait conduit à un engagement avec des avions de combat Mirage 2000 et Sukhoi Su-30MKI de l’IAF.

Le maréchal Kapoor a également souligné que cette action démontre la supériorité tactique et la préparation opérationnelle des pilotes indiens face aux engagements à haute intensité. La destruction du F-16 représente un jalon important dans la confrontation entre ces deux puissances régionales, dotées d’arsenaux avancés dans divers volets – aérien, terrestre, et même nucléaire.

Il convient de rappeler que la possession et l’utilisation des F-16 par le Pakistan ont été un point de discorde majeur, notamment parce que ces chasseurs multirôles américains représentent un défi significatif pour les forces indiennes. Malgré cela, l’Inde a su tirer parti de son entraînement, de sa stratégie et de ses systèmes d’armes pour imposer une réponse efficace.

Cette annonce vient également renforcer le rôle stratégique des forces aériennes dans la sécurité et la stabilité régionale en Asie du Sud, où les tensions restent fortes. La maîtrise du ciel demeure un impératif pour canaliser et contenir toute escalade entre New Delhi et Islamabad.