Suspension du traité Indus : un ancien conseiller américain met en garde le Pakistan contre les conséquences

Un ancien conseiller américain met en garde le Pakistan après la suspension du traité Indus, soulignant les risques géopolitiques et sécuritaires que cette décision pourrait entraîner pour Islamabad.

Le Pakistan a récemment suspendu le traité Indus, un accord bilatéral crucial signé en 1960 entre l’Inde et le Pakistan, régissant la gestion des eaux du bassin de l’Indus. Cette initiative a provoqué une réaction immédiate au sein de la communauté internationale, notamment parmi les experts en relations internationales et en sécurité régionale.

Selon un ancien conseiller américain en politique sud-asiatique, la suspension du traité pourrait fragiliser davantage la stabilité dans une région déjà marquée par des tensions historiques entre les deux puissances nucléaires. Il a insisté sur le fait que le respect des accords existants, même dans un climat de discorde politique, demeure essentiel pour éviter une escalade conflictuelle.

Le traité Indus a toujours été considéré comme un pilier de la coopération entre l’Inde et le Pakistan, permettant la répartition équitable des ressources hydriques entre les deux pays malgré leurs différends. La décision pakistanaise de suspendre cet accord, en réponse à certaines actions perçues comme provocatrices de l’Inde, pourrait compliquer la gestion des ressources en eau, amplifiant les risques d’instabilité interne et transfrontalière.

Les conséquences possibles sont multiples :

  • Dégradation des relations diplomatiques : Cette suspension risque d’aggraver la méfiance entre l’Inde et le Pakistan, réduisant les espaces de dialogue.
  • Impact sur la sécurité régionale : La rivalité autour des ressources hydriques pourrait alimenter les tensions militaires, notamment dans le Cachemire.
  • Risques humanitaires et économiques : La gestion de l’eau est vitale pour l’agriculture et l’industrie dans les deux pays, et tout conflit autour du traité peut affecter la population civile.

L’ex-conseiller américain a appelé le Pakistan à réévaluer sa position et à privilégier la diplomatie afin de préserver la paix et la stabilité dans la région. Il a conclu en rappelant que le respect des accords internationaux, comme le traité Indus, est un élément clé pour éviter l’escalade et promouvoir une coexistence pacifique entre voisins.