Le ministère indien de la Défense commande trois pseudo-satellites haute altitude pour l’Armée de l’air

Le ministère indien de la Défense a passé une commande importante visant à renforcer les capacités spatiales de l’Armée de l’air. Trois pseudotellites haute altitude seront développés dans ce cadre, marquant une étape clé dans la modernisation des moyens de surveillance et de communication stratégiques.

Ces pseudotellites, parfois appelés Near Space Platforms ou High Altitude Pseudo Satellites (HAPS), sont conçus pour opérer dans la stratosphère, à une altitude située généralement entre 20 et 30 kilomètres. Ils combinent certains avantages des satellites classiques et des drones, permettant une surveillance longue durée à un coût réduit.

Le projet vise principalement à améliorer la capacité de l’Armée de l’air indienne à mener des opérations de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR). En s’appuyant sur ces plateformes, les forces armées pourront disposer d’une couverture étendue et continue des zones d’intérêt, notamment en zones frontalières sensibles, sans dépendre exclusivement des satellites traditionnels.

Ces pseudotellites haute altitude bénéficieront de technologies avancées en matière de communications sécurisées ainsi que d’équipements optiques et électromagnétiques pour optimiser la collecte d’informations en temps réel. Leur mobilité relative offre également une flexibilité opérationnelle accrue, en comparaison avec l’orbite fixe des satellites classiques.

Ce développement s’inscrit dans une dynamique globale d’accroissement des moyens spatiaux militaires en Inde, visant à renforcer l’autonomie stratégique et la capacité de réaction rapide face aux menaces régionales.

À moyen terme, ces plateformes devraient compléter les capacités des satellites ISR déjà déployés par le pays, tout en s’intégrant dans un réseau plus vaste d’observation et de communication qui englobe aussi des drones et des systèmes cybernétiques dédiés à la défense.