Les prétentions de brouillage du J-10CE du Pakistan ridiculisées face au SPECTRA du Rafale

Les capacités de brouillage revendiquées par le J-10CE pakistanais sont mises en cause face à la sophistication du système SPECTRA embarqué sur le Rafale. Alors que Islamabad vante les progrès technologiques de ses avions de combat, les spécialistes en défense soulignent que le Rafale, équipé du système de guerre électronique SPECTRA, conserve une nette supériorité électronique.

Le J-10CE, version avancée du chasseur chinois J-10C utilisée par la Force aérienne pakistanaise, intègre des systèmes de brouillage électronique que le Pakistan présente comme très performants. Ces prétentions sont pourtant fréquemment relativisées par les experts militaires qui les jugent en deçà des standards occidentaux, notamment celui du Rafale.

SPECTRA (Système de Protection et d’Évitement des Conduites de Tir du Rafale) est une suite de guerre électronique très avancée qui permet au chasseur français de détecter, analyser et neutraliser les menaces aériennes et terrestres. Grâce à ses capteurs intégrés, ses contre-mesures et son radar à très grande capacité, il offre au Rafale une protection électronique et une capacité d’interférence largement supérieures à ce que propose actuellement le J-10CE.

Au-delà d’une simple capacité de brouillage, SPECTRA assure une multifonctionnalité : détection précoce des menaces, identification automatique des signaux ennemis, leur brouillage efficace, ainsi que la gestion des contre-mesures automatisées pour minimiser le risque d’être ciblé. Ce niveau d’intégration et d’automatisation reste difficile à concurrencer pour des systèmes moins éprouvés.

En outre, la supériorité du système français est renforcée par l’expérience opérationnelle accumulée depuis plus d’une décennie, dans des environnements de combat réels, ce qui optimise la fiabilité et l’efficacité de SPECTRA.

De fait, alors que le Pakistan continue de chercher à moderniser sa flotte aérienne via l’acquisition de technologies avancées, les capacités de ses systèmes de brouillage demeurent encore en deçà des standards occidentaux et français en particulier.

Cette différence technologique illustre, une fois de plus, le défi persistant posé aux forces aériennes non occidentales souhaitant concurrencer les avions de combat européens de dernière génération.