Une campagne massive de cyberattaques attribuée à des hackers proches du Pakistan a visé des sites internet indiens, avec plus de 1,5 million d’attaques enregistrées, dont environ 150 ont abouti à des intrusions réussies. Ces actions s’inscrivent dans un contexte déjà tendu entre les deux pays, où le cyberespace devient un nouveau champ de confrontation.
Selon les analyses des experts en cybersécurité, cette offensive coordonnée a utilisé principalement des techniques de phishing et des attaques par déni de service (DDoS) pour saturer les serveurs et tenter d’accéder à des infrastructures critiques. Les cibles comprenaient des portails gouvernementaux, des institutions financières, ainsi que des sites liés à la défense et à la sécurité intérieure.
Les autorités indiennes ont renforcé leurs dispositifs de protection à la suite de ces incidents, déployant des équipes de réponse rapide et collaborant avec des partenaires internationaux pour identifier et neutraliser les acteurs malveillants. Une attention particulière est portée sur la provenance des attaques, avec des preuves techniques indiquant un lien direct avec des groupes opérant à partir du territoire pakistanais.
Ces cyberattaques mettent en lumière la montée en puissance des opérations numériques dans la rivalité indo-pakistanaise, où le renseignement électronique et la guerre informatique deviennent des instruments stratégiques. Ce type de conflit asymétrique complique les relations bilatérales et pose un défi majeur en matière de sécurité régionale.
Par ailleurs, les experts soulignent que la réussite de 150 intrusions, bien que faible en proportion, pourrait permettre l’exfiltration de données sensibles et la perturbation ciblée d’infrastructures. Ce constat pousse les institutions indiennes à intensifier leurs capacités de cyberdéfense, notamment en formant des spécialistes du contre-cyberespionnage et en modernisant leurs systèmes informatiques.
En conclusion, cette vague d’attaques illustre la fragilité des espaces numériques dans les conflits contemporains et la nécessité de développer des stratégies robustes pour protéger les intérêts nationaux dans le cyberespace.