Les déboires récents du missile air-air PL-15E et de l’avion de chasse J-10CE ont entraîné une chute significative des valeurs boursières des entreprises de défense chinoises, reflétant les inquiétudes croissantes autour des performances des équipements militaires nationaux.
Le missile PL-15E, censé représenter une avancée technologique majeure pour l’Armée populaire de libération (APL), fait face à des critiques après plusieurs tests qui ont révélé des défauts impactant sa portée et sa fiabilité. Cette situation remet en question la capacité de la Chine à rivaliser efficacement avec les missiles à longue portée occidentaux et russes dans le domaine du combat aérien.
Parallèlement, le chasseur multi-rôle J-10CE, conçu pour remplacer certains appareils plus anciens, connaît des soucis de performance opérationnelle. Des sources militaires rapportent des problèmes liés aux systèmes avioniques et à l’intégration des armements, affectant la confiance des forces aériennes dans cet appareil. Ces difficultés techniques représentent un revers dans le programme ambitieux de modernisation de l’aviation chinoise.
Ces défaillances ont eu un effet immédiat sur le marché, avec une forte correction des actions des entreprises spécialisées dans la défense aéronautique, ainsi que des fournisseurs des composants concernés. Les investisseurs redoutent désormais un retard dans l’avancement technologique de la Chine dans un secteur géostratégique essentiel.
Ce contexte met en lumière les défis auxquels fait face la Chine dans sa volonté de développer une industrie de défense de pointe capable de soutenir ses ambitions militaires à long terme. La compétition stratégique mondiale dans la haute technologie aéronautique et les armements pousse Pékin à redoubler d’efforts pour corriger ces lacunes et améliorer ses programmes en cours.
