Les missiles air-air PL-15E chinois, réputés pour leur portée et leur précision, ont rencontré des difficultés face aux capacités de guerre électronique indiennes. Cette situation illustre les enjeux croissants du brouillage électronique dans les conflits aériens modernes.
Lors d’exercices récents impliquant les forces aériennes indiennes, les dispositifs de guerre électronique déployés ont réussi à perturber efficacement les systèmes de guidage des missiles long-courriers PL-15E, développés par la Chine. Ces missiles, connus pour leur portée au-delà de la ligne de vue et leur capacité à engager des cibles à grande distance avec une haute précision, reposent notamment sur des capteurs radar avancés.
Les unités de guerre électronique indiennes ont utilisé une combinaison de brouilleurs actifs et passifs pour neutraliser la capacité de détection et de suivi de ces missiles. En brouillant les fréquences radar, elles ont empêché les systèmes de guidage du missile de maintenir un verrou fiable sur la cible, réduisant ainsi considérablement leur efficacité.
Ce retour d’expérience met en lumière l’importance cruciale de la guerre électronique dans la défense aérienne moderne. La capacité à dégrader ou neutraliser les missiles à guidage radar peut être décisive pour préserver la supériorité aérienne et la protection des espaces aériens stratégiques.
Le PL-15E, lancé en service au sein de l’Armée de l’air chinoise dans les années récentes, est destiné à concurrencer les missiles air-air américains AMRAAM de dernière génération. Sa technologie repose notamment sur un radar actif à antenne réseau à balayage électronique (AESA), offrant une détection précoce des cibles à longue portée.
Face à cette menace, les forces indiennes ont investi massivement dans des systèmes de guerre électronique sophistiqués capables de contrer non seulement ce type de missile mais aussi d’autres menaces technologiques sur le champ de bataille aérien.
Dans un contexte géopolitique tendu entre Pékin et New Delhi, où la zone himalayenne reste un point chaud, ces développements confirment que la maîtrise de la guerre électronique et la contestation des capacités de missiles stratégiques sont devenues des priorités des stratégies nationales de défense.