Depuis le début de l’année, plus de 1 000 chars et 2 500 véhicules militaires russes ont été détruits dans le cadre du conflit en Ukraine, selon les décomptes les plus récents. Toutefois, la Russie a arrêté de publier ses propres statistiques sur les pertes, ce qui complique l’évaluation précise des dégâts infligés aux forces russes.
Une nouvelle dynamique dans la guerre des drones
Par ailleurs, une société estonienne spécialisée dans les technologies de défense s’apprête à produire jusqu’à 2 000 drones FPV (First Person View) chaque jour. Ce rythme de fabrication élevé est destiné à renforcer les capacités de surveillance et d’attaque des forces ukrainiennes. Ces drones légers et rapides permettent des frappes précises et une reconnaissance tactique efficace, modifiant sensiblement les opérations sur le terrain.
Un changement stratégique notable
La décision de la partie russe de ne plus communiquer ses pertes intervient dans un contexte où les analyses occidentales et indépendantes tentent d’établir des chiffres fiables, souvent divergents. Cela souligne la volonté de Moscou de contrôler l’information en temps de guerre et d’éviter un impact négatif sur le moral domestique.
En parallèle, l’accélération de la production de drones en Europe de l’Est illustre l’évolution des méthodes de combat, où la robotisation et le recours à des systèmes non habités jouent un rôle grandissant. Ces évolutions technologiques ont un impact direct sur la capacité des forces ukrainiennes à tenir face à une armée conventionnelle plus lourde en matériel blindé.