La récente apparition en ligne d’une image montrant un prétendu chasseur chinois de sixième génération doté de trois moteurs a rapidement provoqué de vives réactions et une certaine moquerie parmi les internautes spécialisés en défense aérienne.
Cette illustration, largement diffusée sur les réseaux sociaux, présente un avion furtif futuriste triplan propulsé par un trio de réacteurs, une configuration inhabituellement lourde et complexe pour un appareil de combat moderne.
Les experts militaires et passionnés de technologies aéronautiques ont souligné plusieurs incohérences techniques et esthétiques : un chasseur de sixième génération est attendu pour intégrer des innovations poussées en matière de furtivité, d’intelligence artificielle embarquée et d’architecture optimisée, ce qui est difficilement compatible avec une telle configuration mécanique massive.
Par ailleurs, la plupart des prototypes ou concepts de chasseurs de nouvelle génération dans le monde privilégient généralement un ou deux moteurs pour des raisons de rendement énergétique, de maintenance, et de réduction de la signature thermique. La présence de trois turboréacteurs, comme sur cette image, apparaît donc déconcertante, voire risible pour certains connaisseurs.
Cette diffusion intervient dans un contexte de rivalité croissante sur le plan aéronautique entre puissances mondiales, où la Chine cherche à démontrer ses progrès technologiques en développant des plateformes de combat avancées capables d’affronter les appareils occidentaux les plus performants.
Si l’authenticité de cette configuration reste à vérifier, elle souligne en tout cas les défis et les attentes élevées auxquelles les concepteurs de chasseurs du futur doivent répondre.
La recherche d’un équilibre entre puissance de propulsion, agilité, furtivité et systèmes embarqués sophistiqués demeure un enjeu stratégique majeur pour les forces aériennes.
