La Russie renforce sa présence en Asie du Sud en proposant ses derniers avions de chasse Su-35S, Su-57E et Su-75, séduisant plusieurs pays dans cette région stratégique grâce à la performance de ses plateformes aériennes de pointe.
Depuis plusieurs années, Moscou multiplie ses efforts pour accroître ses exportations d’équipements militaires en Asie du Sud, un marché-clé où la concurrence est rude entre fournisseurs occidentaux, chinois et russes. L’attrait des forces armées de cette zone géopolitique pour les avions de chasse russes ne cesse de croître, notamment grâce aux avancées technologiques qui équipent les Su-35S, Su-57E et le futur Su-75.
Le Su-35S, un chasseur de génération 4++, est déjà réputé pour son agilité, son radar à antenne active AESA ainsi que ses capacités à transporter une large gamme d’armements modernes. Ce modèle continue d’être très apprécié par plusieurs pays asiatiques qui cherchent à moderniser leurs forces aériennes rapidement sans opter pour des solutions occidentales plus coûteuses.
Le Su-57E, première version export du chasseur furtif russe de cinquième génération, offre des performances accrues en termes de furtivité, de systèmes de capteurs et de polyvalence tactique. Ce jet représente une étape majeure pour la Russie, proposant une alternative intéressante aux avions américains F-35 ou F-22, notamment dans les pays qui ne peuvent accéder aux technologies occidentales pour des raisons géopolitiques.
Enfin, le Su-75 « Checkmate », dont le développement suscite un fort intérêt, se présente comme un chasseur léger furtif pensé pour être compétitif sur le marché international. Ses coûts moindres et son architecture simplifiée en font une option viable pour les pays d’Asie du Sud désireux de renouveler leurs flottes à moindre coût, tout en bénéficiant d’une technologie innovante.
Au-delà des caractéristiques techniques, la Russie cultive des relations stratégiques et offre des conditions de transfert de technologie adaptées, ce qui facilite l’intégration des avions dans les forces aériennes locales. Cette approche renforce la coopération militaire et accentue le dialogue politique avec plusieurs États d’Asie du Sud.
Dans un contexte international marqué par un équilibre régional fragile, ces ventes d’équipements russes contribuent à l’évolution des capacités aériennes des pays concernés, modifiant les rapports de force tout en consolidant l’influence russe dans une zone cruciale pour la sécurisation des voies maritimes et des ressources naturelles.
