Lors d’une prise de parole récente, le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, a exposé avec fermeté la stratégie de New Delhi face à la menace terroriste émanant du Pakistan. Il a clairement affirmé que si des groupes terroristes opéraient sur le sol pakistanais, l’Inde n’hésiterait pas à les frapper, “où qu’ils se trouvent”.
Dans sa déclaration, Jaishankar a souligné l’importance d’une réponse vigoureuse contre les acteurs non étatiques menaçant la sécurité régionale. Il a rappelé que l’Inde continuait de privilégier le dialogue sur le plan diplomatique, tout en se réservant le droit d’une action militaire ciblée pour neutraliser les réseaux terroristes transfrontaliers.
Depuis plusieurs années, le Pakistan est régulièrement pointé du doigt par New Delhi pour son supposé soutien à des organisations telles que Jaish-e-Mohammed ou Lashkar-e-Taiba, responsables d’attentats meurtriers sur le territoire indien. En réponse, l’Inde a mené diverses opérations transfrontalières, notamment dans la région disputée du Cachemire, pour frapper les bases terroristes.
Subrahmanyam Jaishankar a également insisté sur la nécessité d’une coordination internationale renforcée pour isoler ces groupes et leurs soutiens. Il a par ailleurs évoqué la coopération avec les services de renseignement étrangers et la modernisation des moyens de surveillance afin d’améliorer la capacité de prévention des attaques terroristes.
Ce positionnement clair traduit la détermination de l’Inde à adopter une posture offensive dans la lutte antiterroriste, tout en cherchant à maintenir une certaine stabilité diplomatique dans la région. La continuité de ce discours souligne le contexte géopolitique particulièrement tendu entre les deux puissances nucléaires voisines, où la question du terrorisme demeure un enjeu central.
