Des informations récentes font état de discussions entre l’Égypte et la France concernant l’acquisition de l’avion de chasse Rafale ainsi que le transfert de technologies associées. Ces échanges soulignent une volonté d’approfondir la coopération militaire entre les deux pays.
Selon plusieurs sources diplomatiques, Le Caire s’intéresserait à un partenariat plus étroit avec Paris, intégrant non seulement l’achat de Rafale mais aussi une collaboration technique permettant à l’industrie égyptienne d’accéder à certaines technologies stratégiques françaises.
Le Rafale, avion multirôle développé par Dassault Aviation, représente pour l’Égypte une modernisation majeure de ses capacités aériennes. Avec des performances reconnues dans les domaines air-air, air-sol et reconnaissance, ce chasseur concilie polyvalence et technologie avancée.
Le transfert de technologie envisagé pourrait inclure des programmes de maintenance, d’assemblage local, voire le développement conjoint de systèmes spécifiques, renforçant ainsi l’autonomie opérationnelle égyptienne. Cette approche s’inscrit dans une tendance globale où les États cherchent à combiner acquisition d’équipements et renforcement capacitaire national.
De leur côté, les autorités françaises voient dans cette coopération un moyen de renforcer leur influence stratégique dans la région, tout en soutenant l’industrie de défense nationale. La relation bilatérale, déjà marquée par plusieurs contrats significatifs, pourrait donc évoluer vers un partenariat plus intégré.
À noter que l’Égypte opère déjà quelques Rafale, livrés dans le cadre de précédents accords, et les discussions actuelles pourraient conduire à une extension des commandes. Cette dynamique s’inscrit dans un contexte géopolitique où la maîtrise technologique et l’autonomie stratégique sont des enjeux cruciaux.