Le nouveau porte-avions chinois Fujian franchit une étape majeure dans ses essais en mer, notamment avec la mise à l’épreuve de ses catapultes électromagnétiques. Cette progression signale une avancée significative dans le développement d’une plateforme d’assaut naval moderne pour la marine chinoise.
Le porte-avions Fujian, première unité de type 003 à intégration de catapultes électromagnétiques (EMALS), réalise actuellement une série d’expérimentations destinées à valider la fiabilité et la performance de son système de lancement d’aéronefs. Ce procédé, plus sophistiqué que les traditionnelles catapultes à vapeur, permet un décollage plus rapide et plus précis, adapté aux avions de chasse modernes.
Selon les rapports observés, les essais en mer se sont intensifiés au cours des dernières semaines. Les tests se concentrent sur la synchronisation entre le porte-avions, son système de propulsion électrique et la catapulte, afin d’en assurer une opération fluide et sécurisée. Ces essais incluent également le déploiement simulé des chasseurs embarqués, qui sont essentiels au maintien de la supériorité aérienne en mer.
Le Fujian, qui mesure environ 316 mètres de long, représente un bond en avant technologique par rapport aux précédents porte-avions chinois, les Liaoning et Shandong, qui utilisent uniquement des catapultes à vapeur. Son intégration des EMALS rapproche la Chine des capacités techniques des porte-avions américains de la classe Ford, tout en permettant une charge utile plus importante pour les appareils embarqués.
Le succès de ces essais est crucial pour la marine chinoise, qui cherche à consolider ses ambitions de puissance navale dans la région Indo-Pacifique. L’adoption de technologies avancées comme les catapultes électromagnétiques reflète une volonté de moderniser ses forces de projection aéro-navale et d’améliorer son autonomie stratégique.