L’Alliance atlantique dénonce une cyberattaque orchestrée par la Chine ciblant un ministère en République tchèque.
L’OTAN a officiellement condamné une attaque informatique jugée sophistiquée et attribuée à des acteurs liés à la République populaire de Chine, visant un ministère du gouvernement tchèque. Cette opération de cyberespionnage, détectée récemment, illustre les tensions croissantes dans le domaine de la sécurité numérique entre grandes puissances.
Selon les experts en cybersécurité de l’Alliance, cette campagne malveillante visait à infiltrer les systèmes informatiques d’une institution gouvernementale clé en République tchèque, dans le but de récolter des informations sensibles. L’attaque a été rapidement identifiée grâce à la coopération étroite entre les services de renseignement alliés.
« Ces actes hostiles contre nos membres menacent non seulement la souveraineté nationale, mais compromettent aussi la stabilité et la sécurité collective de l’Alliance », a déclaré une porte-parole de l’OTAN. « Nous demandons une désescalade immédiate et un respect des normes internationales en matière de cybersécurité. »
Cette mise en cause intervient dans un contexte où la cybercriminalité étatique s’intensifie, plaçant la cybersécurité au cœur des enjeux stratégiques contemporains. La République tchèque, membre de l’OTAN et de l’Union européenne, a depuis multiplié les efforts pour renforcer ses capacités de défense informatique et sa résilience face à ces menaces.
La reconnaissance publique par l’Alliance d’une attaque chinoise marque une étape notable dans la confrontation numérique entre l’Occident et Pékin, à un moment où les relations diplomatiques entre les deux camps se montrent de plus en plus tendues sur plusieurs fronts.