Le porte-avions chinois Fujian poursuit ses essais en mer, mettant particulièrement à l’épreuve son système de catapultes à vapeur. Cette avancée marque une étape clé pour la marine chinoise dans le développement de ses capacités aéronavales modernes.
Le Fujian, premier porte-avions chinois équipé de catapultes électromagnétiques de type EMALS modifiées, a récemment effectué de nouvelles séries d’essais en mer permettant de valider la fonctionnalité de ces systèmes complexes. Les catapultes constituent un élément majeur pour le lancement efficace des avions embarqués, offrant ainsi une plus grande capacité opérationnelle par rapport aux méthodes traditionnelles de décollage sur rabiot.
Progrès significatifs dans l’aviation embarquée
Les essais en cours permettent de vérifier la capacité du Fujian à lancer différents types d’appareils, notamment les chasseurs J-15, principaux avions de combat embarqués de la marine chinoise. Grâce aux catapultes, ces avions peuvent décoller avec une charge utile plus importante et sur une piste plus courte, améliorant ainsi la polyvalence des opérations aériennes embarquées.
Le développement de ce système de propulseurs électromagnétiques représente pour la Chine une avancée technologique notable, rapprochant son aviation navale des standards des grandes puissances maritimes comme les États-Unis.
Un porte-avions stratégique pour la puissance maritime chinoise
Entré dans une phase avancée de tests, le Fujian est appelé à renforcer considérablement la présence en mer de la Chine, notamment dans la région indo-pacifique, où la Chine souhaite étendre son influence. Sa capacité à projeter une force aérienne embarquée moderne est un enjeu stratégique majeur face aux rivalités régionales.
Les progrès enregistrés dans les essais de catapultes ouvrent la voie à une mise en service imminente du Fujian, qui viendra compléter la flotte existante de porte-avions chinois en apportant des capacités accrues en termes de projection aéronavale.
