Projet Kusha : l’intercepteur M1 indien prêt pour son premier test en 2025, développement complet visé pour 2028

Le projet Kusha, dédié au développement d’un intercepteur antimissile à haute performance en Inde, se prépare à franchir une étape cruciale avec un premier test prévu en 2025. Ce programme ambitieux vise une mise au point complète du système d’ici 2028, renforçant significativement la capacité défensive du pays face aux menaces balistiques.

Le système d’interception M1 du projet Kusha est conçu pour détecter, suivre et neutraliser des missiles balistiques ennemis à moyenne et longue portée. Son développement s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale visant à améliorer la défense antimissile indienne, en complément d’autres dispositifs existants tels que le système Prithvi Air Defence (PAD) et le Advanced Air Defence (AAD).

Le test initial de 2025 sera un jalon décisif pour valider la technologie de guidage et la capacité de manoeuvre de l’intercepteur, essentielles pour assurer une interception précise à haute vitesse. Ce tir d’essai évaluera notamment le système de contrôle en vol et la performance des capteurs embarqués, garants d’une nouvelle génération d’armes de défense stratégique.

Le calendrier de développement prévoit une phase de perfectionnement et d’intégration s’étalant jusqu’en 2028, date à laquelle le système M1 devrait être pleinement opérationnel. Cette échéance correspond aux ambitions indiennes de disposer d’un bouclier antimissile moderne capable de protéger efficacement le territoire national et ses intérêts stratégiques.

Le projet Kusha illustre la montée en puissance technique de l’Inde dans le domaine des forces armées et de la défense balistique, secteur crucial dans un contexte régional marqué par la prolifération des missiles et les tensions géopolitiques. Il s’appuie sur les laboratoires du DRDO (Defence Research and Development Organisation), acteur clé de l’innovation militaire indienne.

En somme, avec ce programme, l’Inde confirme son engagement à renforcer ses capacités de défense antimissile pour assurer sa sécurité nationale à long terme. Le succès des tests à venir sera donc scruté de près, tant sur le plan technique que stratégique.