Le nouveau porte-avions chinois Fujian poursuit ses avancées majeures avec la réalisation d’essais de ses catapultes électromagnétiques, une étape clé dans le développement de la puissance maritime de la Chine. Ces tests confirment l’ambition de Pékin d’améliorer son dispositif d’opérations aéronavales et de rivaliser avec les principales forces navales mondiales.
Le Fujian, conçu pour être le premier porte-avions chinois doté d’un système de lancement par catapultes électromagnétiques (EMALS), a récemment effectué une série d’essais cruciaux. Cette technologie permet un lancement plus rapide et plus efficace des avions, comparée aux traditionnels tremplins à vapeur utilisés sur les précédents bâtiments de la flotte chinoise. Ces essais valident le fonctionnement des catapultes et marquent une avancée significative dans la capacité opérationnelle du porte-avions.
Ce projet fait partie d’une stratégie à long terme visant à renforcer la présence navale chinoise dans la région Indo-Pacifique, avec un accent particulier sur la projection de puissance et l’indépendance stratégique. Le Fujian, troisième porte-avions de la marine chinoise, se distingue par sa taille et sa technologie avancée, et il est attendu pour rejoindre officiellement la flotte dans les prochains mois.
Le recours à la catapulte électromagnétique représente une avancée technique majeure, similaire à celle utilisée par certains porte-avions américains, permettant notamment le lancement d’avions plus lourds et de différentes configurations. Cette capacité est primordiale pour étendre la variété des aéronefs embarqués, incluant potentiellement des avions de combat de cinquième génération et des drones.
Avec le Fujian, la marine chinoise franchit une nouvelle étape dans son développement, réduisant ainsi son retard technologique et renforçant sa capacité à mener des opérations complexes en haute mer. Ce progrès s’inscrit dans un contexte géostratégique où la Chine entend augmenter son influence maritime face aux États-Unis et à leurs alliés régionaux.